Cyril ARLOT

Nom et prénom : ARLOT Cyril

 

Date de naissance : 09 Août 1981 à Tours (37)

Situation de famille : Marié, 2 enfants

Domicile : Coulon

Profession : Chargé d’étude budgétaire chez Covéa

Club ou association : Jog Fors

Cyril arlot

Salut Cyril. 8 podiums pour toi en 2016, et aucune course depuis le début de la saison 2017. Est-ce un choix stratégique et volontaire ou plutôt une contrainte forcée ?

Je dirais un peu les deux mon capitaine ! En effet, mes objectifs à venir sont le marathon de Bordeaux et le 100 Kms de Chavagnes en Paillers, impliquant des contraintes d’entraînement importantes, notamment en terme de kilométrage.

J’ai donc décidé en accord avec Papy Guy (Ndlr, Guy ARCICAULT de Jog Fors), qui a établi mon plan d’entraînement, de me concentrer uniquement sur les courses essentielles dans le cadre de la préparation. C’est ainsi que la première course doit intervenir ce Dimanche à Niort avec plusieurs autres courses qui s’enchaîneront avec comme point d’orgue le 100 Kms du 27 Mai prochain.

 

Tes type de parcours et distance préférés ? (Ndlr, ses records perso : 10km =35mn/Semi=1h17mn/Marathon=2h44mn et 100km=12h17mn)

Étant nettement orienté vers la course sur bitume, j’ai une large préférence pour le marathon, notamment urbain. Si je devais citer une course, ce serait le marathon de La Rochelle qui reste, pour ma part, l’un des parcours les plus plaisants avec une organisation super sympa 

Cependant, et en complément, j’ai l’envie d’effectuer des courses en montagne dans les mois et années à venir, en raison des paysages qui me fascinent : autant allier l’utile à l’agréable…

 

Dans tes projets de courses, il y en a deux que tu aimerais à tout prix réaliser, le Marathon de New-York et la Mascaraigne (Ile de La Réunion). Peux-tu nous expliquer ce qui t’a motivé dans ton choix ?

La motivation de participer à ces deux courses est très différente.

Concernant le marathon de New York, cela découle du fait que le marathon est ma distance de prédilection, et que New York est le plus grand marathon du monde, au moins en nombre de participants. De plus, ayant déjà séjourné au sein de cette ville, j’ai adoré l’atmosphère qui se dégage et la variété culturelle qui peut y régner. Ce serait une belle étape dans ma carrière de marathonien que d’y participer.

Concernant la Mascaraigne, ma motivation principale est de découvrir l’ile de la Réunion sous une forme ludique, mais sans aller chercher le format de la diagonale qui représente pour ma part un défi trop grand en termes d’exigences technique et physique pour aller au bout des 168 Kms.

Concrètement La Mascaraigne pourrait se faire en 2018 ou au pire 2019.

 

Il est important de préciser qu’à la base, ta 1ère participation en 2009 à une course à pied a fait suite à un pari que tu t’étais lancé : celui de réussir à boucler un Semi ! (Semi-marathon de Niort en 1h54). Et pourtant à l’arrivée, tu t’étais juré de ne plus recommencer… Quelques années plus tard, c’est un « beau » 1h17mn que tu as magnifiquement accompli sur la même distance ! En conclusion, il ne faut pas s’écouter ?!

Je dirais qu’il ne faut pas être à l’écoute des sensations immédiates ressenties après une course, surtout quand ce fût difficile.

Chacun ressent les choses différemment, mais pour ma part, je prends les courses comme un défi personnel à relever.

Et cette progression chronométrique que j’ai eu la chance de connaître découle principalement de cette envie de dépassement de soi. Après les résultats viennent ou pas en fonction de paramètres qu’on ne peut parfois pas maîtriser. Je dirais que l’important est de se donner au maximum les moyens d’aller au bout de son objectif et se fixer des objectifs réalistes. Au final, cela permet de ne rien regretter, si ça ne tourne pas comme on l’avait souhaité,

 

Lâche-toi et raconte-nous une petite anecdote ?

C’est une anecdote qui s’est produite récemment. Au début de ma pratique de la course à pied, j’ai eu l’occasion de visionner le finish du marathon de Paris 2008 où Martha Komu s’arrache littéralement pour le remporter face à une autre concurrente Worknesh Tola. Cette vidéo que je regarde régulièrement, me fait admirer cette athlète qui, au-delà de la performance, a, je crois, été au bout d’elle-même et a fait preuve d’une abnégation inouïe.

Or, au cours de la dernière Corrida de Magné, j’ai été excessivement surpris et ému de constater qu’à un moment de la course j’étais en train de double Martha Komu qui reste pour moi une légende.

Finalement ça résume assez bien la magie de la course à pied, des amateurs peuvent côtoyer leur idole de très près, peu de sports peuvent revendiquer la même chose.

 

 

Propos recueillis par OP Rat370 pour la CDCHS 79 / n°89 – Mars 2017

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