Gérard Cartier - Ultrafondeur

Entretien avec Gérard Cartier – Ultra fondeur et participant au 24h de Saint Maixent pour une nouvelle fois !

Pour l’entretien, nous nous sommes retrouvés sur la Place Denfert de Saint Maixent avec Gérard et son épouse Martine afin de discuter ultrafond !

 

Yohann : Gérard, depuis quand fais-tu de l’ultrafond ?

Gérard : C’est une vaste question, je ne sais plus trop. J’ai fait mon premier 100km en 98. Ah mais non, c’est en décembre 1989 avec les 10h de Mulhouse où j’ai fait 108 km.

 

Yohann : Donc ta passion pour l’ultrafond remonte à très longtemps alors, plus de 30 ans.

Gérard : oui c’est ça, déjà !

2021 09 16 20 51 23

Yohann : Comment es-tu venu à l’ultrafond ?

Gérard : Je faisais des marathons et je suis passé quasiment naturellement à l’ultra en côtoyant notamment Bernard Gaudin quand je le suivais à vélo ou lorsque j’allais courir avec lui. Ses performances m’ont donné envie de passer le cap !

 

Yohann : ça t’arrive encore de faire quelques marathons ?

Gérard : oui encore un peu, je serais au marathon de La Rochelle en novembre prochain. Mon épouse me suit sur toutes les courses, ou elles se proposent pour être bénévole afin de me suivre.

 

Yohann : Avec la pandémie, tu as pu maintenir ton volume d’entrainement en course ?

Gérard : Oui je courrais tous les jours pendant l’heure autorisée (… je garde le reste de la réponse de Gérard pour moi afin que l’info ne soit écrite nulle part). En fait la pandémie et les restrictions n’ont quasiment pas arrêté mon entrainement !

 

Yohann : Est-ce que tu tiens le compte du nombre de 24h que tu as pu faire depuis 1989 ?

Gérard : (Avec l’aide de Martine, ils ont compté tous les deux les différentes courses réalisées), J’ai participé à la dernière édition des 24h de Niort en 1998 (https://statistik.d-u-v.org/getresultevent.php?event=18611) . Et c’était mon tout premier. J’ai dû en faire une quinzaine au total.

 

Yohann : C’est ta première course d’ultrafond depuis le début de la pandémie ?

Gérard : Non, car l’année dernière, pendant l’été, j’ai participé aux 6 jours de France. C’est le même principe qu’une course de 24h, mais pendant 6 jours. Je me suis tordu la cheville au bout de 3 jours. Je n’ai pas abandonné, mais j’ai considérablement réduit pour pouvoir terminer la course.

 

Yohann : Comment envisages-tu le 24h de ce week-end ?

Gérard : Faire les 24h et aller au bout. Pas d’ambition de kilométrages ou autres, je ne le fais plus. Je vais y aller aux sensations.

Martine : Le plus important, c’est d’arriver entier, pas blessé et debout !

 

Yohann : Comment as-tu préparer les 24h à l’entrainement ?

Gérard : En fait je n’arrête pas la prépa dans l’année. Je cours environ 140km / semaine. Je me suis juste fait un point d’étape avec les 6h de Villenave pour voir comment ça allait et ça s’est bien passé. J’ai fait un peu plus de 60 km. C’était bien.

 

Yohann : Tu dois avoir quelques anecdotes avec toutes les courses que tu as faites, peux-tu nous en raconter une en particulier ?

Gérard : à Villenave sur la course de 24h, j’ai fait un malaise et c’est Lionel Ozanne le champion de France de 24h de l'époque qui m’a relevé et qui a appelé les secours. Je n’ai pas terminé la course, mais c’est un grand monsieur.

 

Yohann : Un dernier mot ?

Martine : Oui, pensez-bien à préparer vos pieds pour la course, avec du Nok, pourquoi pas aller voir un podologue et aussi avoir des ongles taillés correctement. Et puis un passage chez l’osthéo, ça ne fera pas de mal.

 

Merci beaucoup à tous les deux Gérard et Martine pour cet entretien et à samedi sur la piste J

A noter que les deux courses d’ultrafond du week-end sont complètes à Saint Maixent. Mais vous pouvez toujours venir encourager Gérard (dossard 22) et tous les concurrents !

Date de dernière mise à jour : 17/09/2021

Ajouter un commentaire