10 Deux-Sévriens au stade Panathénaïque !
Le quoi ? le stade panathénaïque, l’arrivée du Marathon d’Athènes. Dimanche dernier, le 10 novembre 2019, pas moins de 10 Deux-sévriens dont 6 gâtinais ont franchi la ligne mythique du marathon d’Athènes !
Quelques Chiffres :
60000 coureurs inscrits sur tout le week-end, avec 29000 inscrits sur le marathon et 106 nationalités différentes. Les français ? 838 arrivants.
Pour notre département, nous étions 12 inscrits mais malheureusement deux n’ont pas pu se rendre à Athènes à cause de la grève de la Lufthansa ! David Gransagne et Vincent Berthon, je crois que vos copains vous diront qu’il faut le faire… moi aussi !
La petite histoire :
Ce marathon, j’en rêvais depuis deux ans. Quand j’ai commencé la course à pied, c’était pour me maintenir en forme … faire un marathon, juste impensable. Mais il y a 3 ans en courant avec Olivier, il me demande ce que je veux faire pour mes 40 ans … un marathon ? Et moi, sans trop réfléchir, j’ai dit oui en ne savant pas dans quoi je me lançais.
Alors que je disais à mon entourage que j’allais courir un marathon, de nombreuses personnes me parlait du marathon de New York. Focalisé sur le marathon de La Rochelle (2017), je me suis dit que si je n’étais pas dégouté de ma première expérience, je ferais celui d’Athènes plutôt que celui de la Big Apple !
Quoi de mieux, que de faire le marathon « originel » !
Dernière anecdote concernant la préparation de ce marathon. L’année dernière, à l’arrivée du marathon Nice/Cannes, je rencontre Philippe, Gâtinais retraité et marathonien chevronné, qui courrait avec son frère. Et forcément, je lui demande, quel sera son prochain marathon … sa réponse « Marathon » pour fêter le 100ème de mon frère. Et pendant toute l’année, nous nous sommes échangés les « bons plans » pour préparer le voyage.
Pour ma part, j’allais le faire avec Christophe et Olivier, mes compères de Gât’Team Runners !
Historique du Marathon
Mis à part la bataille de Marathon en 490 avant JC et le funeste « exploit » du messager Philippides ou Eucles suivant les écrits, c’est en 1896, pour les premiers Jeux Olympiques de l’ère moderne en Grèce que le marathon fait son entrée dans l’Histoire. L’année suivante, c’est à Boston que le premier marathon hors JO, voit le jour.
Le marathon d’Athènes en tant qu’événement sportif annuel, a débuté en 1972. Cette année, nous étions à la 37ème édition.
Pour fêter les 130 ans du premier marathon de 1896, les organisateurs du marathon d’Athènes ont décidé de faire une série de médaille commémorative, une nouvelle chaque année, créé par un artiste grec avec une lettre du mot marathon chaque année.
Cette année, la Bataille de Marathon ainsi que la lettre M.
Le tracé
Outre le mythe, le marathon d’Athènes est connu pour son tracé. Toujours au départ de la ville de Marathon, on rejoint Athènes par une 4 voies. 2 voies pour les coureurs et les deux autres voies sont neutralisées pour faire passer les secours si besoin !
C’est un marathon (très) dur. Il grimpe régulièrement entre le 12ème et le 32ème km. C’est interminable, il faut se battre. Les 10 derniers kms sont en descente. Si on a les jambes, le final est top. Sinon, il est plus compliqué à gérer.
La course
L’organisation est bien huilée. Dès 5h30 du matin et jusqu’à 6h45, c’est une armée de car qui emmène les coureurs d’Athènes à Marathon. Peu d’attente et une organisation au cordeau.
L’attente à Marathon est d’environ 2 heures avant le départ, mais le temps passe très vite… on est à Marathon quand même ! On trouve à s’occuper entre les photos « touristiques », la flamme de la paix, l’exploration du stade et l’échauffement, bien entendu.
Pendant le parcours, les grecs sont de sorties et encouragent tout le monde. Les enfants qui courraient le matin sont aussi au bord de la route. Ils attendent en ligne les « checks » des coureurs. Nous pouvons voir leurs belles médailles. Les même que celle que nous allons avoir à l’arrivée.
L’ambiance est au top tout au long du parcours. Et ça aide énormément.
Les ravitaillements sont eux tous les 2,5 km avec de l’eau au minimum.
Au 32ème km, j’ai vraiment été soulagé de voir arriver la descente. Mais après 3 km, les cuisses ont commencé à tétaniser. L’ambiance aide toutefois à « garder le cap » pour finir !
Au 41ème km, la médaille est à portée de main et il reste la descente sur le stade Panathénaïque. Avec du monde des deux côtés de la route, on se laisse porter par la ferveur communicative des coureurs et des spectateurs.
Et puis, il y a cette arrivée au Stade ! Olivier et Christophe qui m’avaient attendu au 40ème km sont avec moi pour cette arrivée grandiose, magique, avec même AC/DC en musique de fond.
On arrive main dans la main en profitant à fond de ce moment …
Olivier, Yohann et Christophe à l'arrivée du marathon
Une fois la ligne passée, c’est la communion avec les amis, la famille, les bénévoles et les autres coureurs ! Franchement génial !
Et nos Deux-Sévriens alors ?
Honneur aux dames, avec Caroline Maudet-Bourcier, qui faisait son deuxième marathon après Nice/Cannes l’année dernière. Elle a fait un très bon temps avec ses 4h36. Son arrivée dans le stade panathénaïque, elle l’a filmée avec son portable. Elle remercie également le coureur français qui l’a soutenu lors de son coup de moins bien au 36ème km.
Son mari, Olivier, a terminé en 4h14. Il avait mal aux jambes encore le soir, comprends pas ;-)
Philippe Ladmirault, qui a couru avec son frère Gérard pour son 100ème marathon, a terminé en 6h05. Il s’est battu sur la fin de sa prépa avec une tendinite au tendon d’achille. Mais il a pu courir !
Philippe au centre, à droite son frère Gérard (100 marathons) et Didier à gauche
Le plus rapide des Deux-Sèvriens, c’est Stéphane Sénéchault en 3h27. Il était dans le block 3 et avant la course, il visait entre 3h30 et 3h50. Mais il a profité de son bon SAS pour tenter de passer en dessous de 3h30. Et il y a bien réussi. Bravo.
Vincent Joly a aussi terminé avec un excellent temps, 3h43 !
Christophe Raballand a terminé en 4h11 et Laurent Largeau en 4h34, ils sont venus ensemble avec Vincent et Stéphane.
Stéphane, Laurent, Vincent et Christophe au départ à Marathon
Quant à Olivier, Christophe et moi, nous avons terminé ce magnifique marathon en 3h49.
Yohann, Olivier, Caroline, Olivier et Christophe le soir après le marathon.
Après quelques discussions avec les différents coureurs de notre département, tout le monde a trouvé l’ambiance top mais avec un parcours difficile.
Bravo à tous pour vos performances ! David et Vincent, j’espère que vous pourrez le faire l’année prochaine.
Les plus et les moins du marathon d’Athènes :
+ |
- |
Courir le marathon originel |
Le prix du dossard à 100 € n’est pas en adéquation avec le contenu proposé. |
Prix du dossard abordable (35/45/100 €) |
Pas de poubelles positionnées « correctement » après les ravitaillements |
Organisation excellente |
|
Ambiance super |
|
Bénévoles toujours « prêts » |
|
De nombreux ravitaillements |
|
Il fait bon en Novembre en Grèce |
|
Une Expo pré marathon vraiment bien |
|
Tarifs de location abordables si on s’y prend très tôt |
|
Date de dernière mise à jour : 16/09/2021
Ajouter un commentaire